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Ghana/ Sierra Leone : en cours de publication

Cette étude a été réalisée par AFFORD. L'équipe de recherche a mené 57 entrevues avec des dirigeants d'organisations de la diaspora et une enquête en ligne a été créée pour rejoindre les membres de la diaspora dans les grandes villes de cinq pays : Royaume-Uni, Pays-Bas, Ghana, Sierra Leone et Nigeria.

Ce rapport suggère que les deux diasporas ont contribué positivement à l'économie de leur pays d'accueil et de leur pays d'origine, les migrants ghanéens et sierra-léonais à l'étranger ont maintenu un flux régulier de transferts de fonds. L'investissement au Ghana ou en Sierra Leone est fortement tributaire des liens affectifs et sociaux. Ils restent limités et dispersés en termes de développement de la diaspora et d'efforts d'investissement car ils se concentrent sur l'immobilier.

L'étude révèle que la plupart des gens n'ont pas connaissance d'initiatives officielles de la diaspora car il y a un manque de coordination et de communication entre les organisations de la diaspora. Peu voire aucune information n'est fournie par les gouvernements et les hauts-commissariats car aucun des pays n'a de politique d'engagement de la diaspora comme cadre stratégique pour fournir une orientation pour s'engager avec les diasporas. Les politiques et programmes des gouvernements devraient mettre en place un cadre propice pour maximiser la contribution de la diaspora au développement des pays d'origine.

 

Burkina Faso

Cette étude a été réalisée par le FORIM grâce à la mobilisation d'un groupe d'étudiants de l'ISTOM (Ecole d'ingénieur Agro-développement international) pour la conduite d'une enquête en France et au Burkina Faso entre mai et juillet 2017. Cette enquête en France a été complétée par deux courtes visites en Italie du Nord et à Abidjan pour rencontrer les associations de la diaspora burkinabè établies dans ces territoires. Le FORIM a également mobilisé son partenaire, l'Union des Associations Burkinabè de France (UABF) pour faciliter la mise en œuvre de ces travaux.

En ce qui concerne la contribution de la diaspora burkinabé au développement et à la création d'emplois, l'étude révèle que certaines associations se sont rencontrées en Côte d'Ivoire, ont fait état de petites opérations caritatives au Burkina mais restent faibles en termes d'impact et de création d'emplois. Il en va de même en France et en Italie où les réseaux communautaires de migration ne sont pas assez denses pour créer un réel impact économique. Il semble qu'en termes de création d'emplois, l'investissement privé semble être plus efficace et durable que l'investissement collectif. Le rapport souligne qu'il est important de mettre l'accent sur l'ensemble de la dynamique de la diaspora et non seulement sur les possibilités économiques de promouvoir une cohésion et une approche directe avec la diaspora, et de reconnaître qu'il n'y a pas de monopole fédéral qui unifie toute l'organisation.

 

Togo  

Cette étude a été réalisée par le FORIM grâce à la mobilisation d'un groupe d'étudiants de l'ISTOM (Ecole d'ingénieur Agro-développement international) pour la conduite d'une enquête en France et au Togo entre mai et juillet 2017.

La présence de ressortissants togolais s'observe principalement au niveau régional dans les pays voisins, où la diaspora est principalement composée de travailleurs peu qualifiés, plus concernés par sa propre situation d'emploi que par le développement du pays d'origine. D'autre part, une grande partie des émigrants togolais installés en France proviennent des zones urbaines et des mouvements d'exil qui sont liés à des troubles politiques récurrents. La diaspora en France et en Allemagne est plus préoccupée par la transition démocratique et la situation politique du pays. L'étude constate que la plupart des organisations de la diaspora togolaise se concentrent sur la mobilisation pour la transition démocratique et les questions politiques plutôt que sur la solidarité car ces activités peuvent être considérées comme un soutien au régime. La question de la participation de la diaspora à la création d'emplois dans le pays d'origine n'est donc pas le principal intérêt des Togolais à l'étranger.

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